Le permis moins cher
Début novembre 2018, le président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé qu’il souhaitait faire baisser « drastiquement » le prix du permis de conduire. Des informations devraient être communiquées en février prochain. Selon le rapport Gilbert de 2014, le prix du permis était estimé en moyenne à 1 600 euros.
Une journée de formation pour réduire la période probatoire
Bonne nouvelle pour les récents titulaires du permis de conduire. Ils pourront voir leur période probatoire réduite de trois à deux ans. Pour profiter de cette opportunité, les conducteurs novices devront suivre une formation d’une journée, entre le 6e et 12e mois suivant l’obtention du précieux sésame. Cependant, cette journée est payante. Le tarif et les modalités de cette journée n’ont pas encore été communiqués.
Une aide de 500 euros pour les apprentis
Pour aider les apprentis à financer leur permis de conduire, le gouvernement a décidé de leur octroyer une aide de 500 euros. Pour la percevoir, il faut être majeur, titulaire d’un contrat d’apprentissage en cours et être engagé dans la préparation des épreuves du permis de conduire. La demande d’aide doit être faite par écrit et signée auprès du CFA (centre de formation d’apprentis) et fournir une copie d’un devis ou d’une facture d’une auto-école.
Le permis AM durci
À compter du 1er mars, l’obtention des permis cyclo et quadricycle léger deviendra plus longue. La durée de formation passe de 7 à 8 heures sur deux jours au minimum, dont 3 heures dans la circulation. Les parents devront être présents à la dernière heure consacrée à la sensibilisation. Pour le moment, aucun tarif n’a été annoncé mais le prix devrait être plus élevé.
La signature obligatoire d’une charte
La signature d’une « charte du conducteur responsable » est maintenant obligatoire pour tous les heureux candidats au permis de conduire pour obtenir le certificat d’examen du permis de conduire (CEPC). Les conducteurs se disent prêts à respecter trois engagements :
– « adopter, en toutes circonstances, une conduite responsable sur la route » ;
– « ne prendre aucun risque, ni pour moi, ni pour mes passagers, ni pour ceux dont je croise la route » ;
– « à porter une attention particulière aux usagers les plus vulnérables – piétons, cyclistes, deux-roues motorisés – en partageant avec prudence la route avec eux ».