Ce qui change au 1er juillet 2019 pour les automobilistes

Contrôle technique renforcé pour certains véhicules diesel

Avec la mise en place du nouveau contrôle anti-pollution, le contrôle technique, pour les véhicules diesel, immatriculés après 2005, sera désormais plus strict. En réalité, la vérification des émissions à l’échappement des diesels devient plus stricte qu’avant, avec un contrôle très poussé de l’opacité des fumées et des taux de rejets de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxyde d’azote (NOₓ). Ce sont les autos aux normes Euro 4, Euro 5 et Euro 6 (60 % des diesels vendus après 2005 et tous les diesels vendus depuis 2008) qui sont concernées par cette nouvelle mesure. Si ce test est plus contraignant, une modification des tarifs n’est pas à prévoir.

Restriction de circulation à Paris et en Ile-de-France

Une quinzaine de grandes agglomérations françaises se sont engagées à créer des ZFE (zones à faible émission) avant fin 2019. Des secteurs dans lesquels les véhicules disposant de la bonne pastille Crit’Airpeuvent circuler. À Paris, le changement est notable pour les véhicules disposant de la vignette Crit’Air 4 (les voitures diesel immatriculées avant 2006). Depuis ce 1er juillet, tous ces véhicules seront interdits de la circulation pendant la journée, en semaine (du lundi au vendredi) de 8h à 20h. Cependant, le périphérique parisien n’interdit pas les véhicules porteurs d’une vignette Crit’Air 4.

Pour l’Île-de-France, les véhicules avec vignettes Crit’Air 5 ou sans étiquette sont désormais interdits de circulation en semaine, de 8h à 20h. Cela concerne les véhicules essence d’avant le 1ᵉʳ janvier 1997 et les véhicules diesel d’avant le 1ᵉʳ janvier 2000. Si vous êtes sanctionné, une amende allant de 68 à 375 euros vous sera attribuée.

Malus pour les pick-ups

Jusque-là, les pick-ups ne subissaient pas de malus fiscal. Depuis le 1er juillet, un malus est finalement appliqué sur ce type de véhicule qui dispose d’ un modèle double cabine à cinq places. Les propriétaires devraient subir le plus gros malus, à savoir une pénalité de 10 500 euros. Pour contrer cela, la plupart des constructeurs proposeront des versions à quatre places dans les mois à venir.